Marcheurs Promeneurs Auriac-Lagast

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Il suffit d’écouter Marie-Thé vous parler du Vallon de Marcillac pour avoir envie de la suivre. Et nous l’avons suivie, 22 marcheurs au départ de Valady à l’assaut des Puechs qui dominent ces trois vallons.

Une première côte et déjà la récompense est là, à Roques petit hameau aux belles maisons de pierre calcaire qui domine la vallée de Valady, St-Christophe.
Un peu plus loin, nous découvrirons Marcillac, Clairvaux, et au loin Panat perché sur son Piton.

On sent partout l’effervescence de la nature, les abeilles sortent enfin de leur léthargie hivernale et trouvent mille fleurs à butiner ; tous les arbres explosent de couleurs et de parfums, les prairies disparaissent sous les pâquerettes,
au bord des chemins, les carottes sauvages naissantes font comme une pluie d’étoiles.
La descente nous amène plus près des vignes: le cep noir d’où s’échappe le seul rameau qui porte en lui les espoirs du viticulteur.

Et puis, plaisir ultime typiquement aveyronnais, le chemin a offert aux amateurs une belle récolte de « répounchous ».

On se quitte pour le temps des vacances scolaires.

A bientôt les amis.

Jeudi 28 Mars 2024 • Lescure-Jaoul

Où que vous soyez aux alentours, votre regard s’arrête sur ce bosquet d’arbres perché à 623m d’altitude, commune de Flauzins, et à l’intérieur duquel se trouve un mégalithe de 5 à 6 tonnes (dolmen?) appelé Le Cheval du Roi du fait de sa forme en dos d’âne.

Nous étions 25 marcheurs à vouloir percer le mystère du Cheval du Roi, à essayer de comprendre pourquoi ce nom qui est un nom royal sur ce sommet du Puech de Fournols nous attirait tant.

Avant la récompense du sommet et sa vue magnifique du Cantal jusqu’aux Pyrénées, il a fallu marcher, grimper un sentier depuis Lescure-Jaoul point de départ. Rapidement nous longeons la ferme de Parayre et son magnolias superbe en cette saison. Plus loin, au passage d’un pont l’oeuvre du chanoine Théophile Chincholle (1867-1947) est évoqué. Il fut très actif notamment pour la construction d’un barrage et une usine sur le Jaoul et fournissant de l’électricité à 19 communes en 1927 ! Puis nous descendons par un sentier vers l’arrière du moulin de Bergougnoux (ponts et cascade remarquables).

Nous rejoignons le lit de la rivière qui alimente une petite centrale électrique en fonction et commençons une longue montée en nous arrêtant sur le site de Cadoule, visitons la jolie chapelle (en restauration). Notre ascension se poursuit jusqu’au sommet atteint après les 9 km de marche et 2h30 de marche effective. Un vent frisquet dissuade le groupe de rester longtemps dans cette clairière du Cheval du Roi au milieu de ce mégalithe que nous admirons.

Une longue descente s’effectue simplement depuis le sommet en suivant une route passant par Fourniols puis Cassan avant de rejoindre Lescure-Jaoul depuis la station des eaux en contre-bas.

Journée pleine avec un gros dénivelé que les 25 marcheurs ont négocié aisément, le plaisir, la vue au sommet la camaraderie et le nom magique du Cheval du Roi ayant motivé notre groupe des Auriacois.

Jeudi 21 Mars 2024 • Solages

Pour fêter le Printemps, Valérie nous conviait à découvrir une rando créée cet hiver à partir de Solages dernière entité de la communauté du Requistanais.

Nous étions 17 valeureux marcheurs à nous aligner au départ, heureusement délestés de nos sacs par notre dévoué « porteur d’eau ». Si j’ emploie un vocabulaire cycliste c’est que cette boucle aurait pu figurer au palmarès des Coppi, Virenque, Ciccone ou un certain Serin… tous grimpeurs émérites…

Nous avons dévalé avec entrain la pente qui nous amenait du village jusqu’aux rives du Rance en longeant les « paredous ».
La rivière chante près de nous et nous offre tout à coup l’œuvre d’un de ses habitants : un arbre taillé comme un crayon d’écolier par les castors présents sur ses rives.
Mais bientôt le chemin s ‘en va vers la colline, beau, bien tracé, il grimpe, grimpe et nous le suivons laissant filer le regard vers une chapelle, une croix, à nos pieds des tapis de violettes et de potentilles et millepertuis nous traversons bois de chênes et de châtaigniers, des sources jaillissent un peu partout des rochers.

Nous retrouvons Raymond et notre repas. La pose terminée nous repartons. De colline en colline nous terminons la boucle qui frisera les 13 kms.

C’était une belle journée. Ce soir on va tous bien dormir.

Jeudi 14 Mars 2024 • Pont-de-Salars

Ce 14 Mars, sous un beau soleil printannier, nous nous retrouvons 26 au, départ de Pont de Salars. Une belle montée va nous hisser jusqu’au plateau d’où nous devinons les prémices du Lac (on devrait dire des Lacs).

Se balader dans les terres Salarsipontaines c’est aller à la rencontre de l’eau. En cette saison, elle est partout, chuintante sous nos pieds, s’échappant des schistes en chantonnant, bondissant en cascades sauvages, puis peu à peu canalisée plus sagement alimentant rus et ruisseaux pour terminer sa course vers son but ultime: alimenter le Lac.

Près d’Alaret un grand chêne nous attire ; serrés contre lui admirons son port, sa ramure, et pensons qu’il faudra revenir le voir en été quand son feuillage augmentera encore son altière envergure. Une recherche de Catherine nous indique qu’il fait partie des « Arbres Remarquables ».

En bordure de prairies d’un vert lumineux sous le soleil, le chemin que nous empruntons est agréable à parcourir et offre au regard attentif le plus coloré des tableaux: le bleu caractéristique des pervenches, les tapis odorants des violettes mis en exergue par leurs soeurs moins parfumées mais d’un blanc immaculé, de petites orchidées (endémiques) etc…

Notre chemin nous conduit au chateau de Méjanès famille dont on trouve les traces dans le Lévézou depuis au moins le 13ème siècle et qui a compté jusqu’à 22 officiers dans les armées de Louis XIV.

Plus loin, encore un rendez-vous avec l’histoire à la chapelle de Salars, dernier vestige de l’ancien village. Une statue de la Vierge y est vénérée chaque année pour rappeler que pendant la guerre les habitants ont failli tous périr comme à Oradour.

Nous suivons ensuite le chemin de croix qui descend en zigzaguant à travers bois et nous ramène au bord du Viaur.

Et là une chanson s’impose à moi :

Comme un torrent qui vient tout droit de la montagne et qui s’enfuit en bondissant parmi les champs découvrant dans la campagne toutes les fleurs du printemps.

Jeudi 07 Mars 2024 • Salles-la-Source

Le soleil était au rendez-vous et le site choisi pour la reprise des randos d’Auriac a enchanté les 26 marcheurs qui se sont retrouvés ce Jeudi 7/03 à Salle la Source.

Découverte du village dont on a d’abord embrassé la vue générale avant de le traverser par une pittoresque ruelle en escaliers qui nous a amenés au pied de la célèbre cascade, qui ce jour-là, jaillissait de toute sa puissance.

D’agréables chemins bordés de vignes où se prépare le nectar de Marcillac ; et sur ces pentes abritées du vent du nord fleurissent déjà quelques arbres fruitiers, ici et là les prunus éclairent les fourrés de leur superbe floraison immaculée.

Un arrêt s’impose devant la cascade de la Roque moins impressionnante que sa grande soeur du village, mais plus sauvage dans son écrin de mousses et de fougères.

Tandis qu’une partie du groupe poursuit tranquillement sa marche, les autres empruntent un chemin escarpé qui les amènent au flanc de la falaise.

La vallée s’étend à nos pieds dans un patchwork de verts sous le ciel bleu.

Le groupe réuni se retrouve sur le plateau du Causse Comtal bordé à l’horizon par les montagnes enneigées de l’Aubrac et du Cantal ; et c’est face à ce paysage que nos guides Bernard et Marie-Thé nous font découvrir un Dolmen.

Ceux qui avaient choisi ce lieu de sépulture se sont donnés pour l’éternité un magnifique panorama.

Pour fermer notre boucle, nous retraversons le village admirant au passage les maisons qui s’étagent au flanc de la falaise ainsi que la tumultueuse rivière (le Créneau )

Avant de nous séparer, Marie-Thé et Marinette nous offrent de délicieuses pâtisseries maison.

Merci à nos guides et merci à vous tous pour avoir fait de cette journée de reprise une merveilleuse journée.