Marcheurs Promeneurs Auriac-Lagast

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Jeudi 27 Juin 2024 • La Terrisse

Pour cette dernière sortie de la saison, nous nous retrouvions une trentaine au départ de LaTerrisse pour une balade d’un peu plus de 8 kms à travers les pâturages de l’Aubrac.

La température idéale pour la marche, nous a permi de profiter pleinement de la quiétude de ces chemins.

Les genêts avaient terminé leur floraison aussitôt remplacés par les gentianes qui déployent leurs coroles dorées contre les murets de pierre basaltique.

Les vaches, maintenant à l’estive, ruminent tranquillement cette herbe fleurie et odorante ajoutant encore de la sérénité au tableau qui se déroule au gré de nos pas.

A l’heure dite, nous rejoignons « Le Relais d’Huparlac » où nous attendent bon accueil et bonne table.

Après ce repas apprécié de tous, nous avons rendez-vous à Cantoin pour visiter le musée de la Cornemuse.

Cette appellation interroge et fait sourire et pourtant… Le trajet vers Vines à lui seul vaut le déplacement.

Nous entrons dans le Musée un peu empruntés, ne sachant pas où donner du regard… Et puis Stefan prend la parole…

Stefan guide et CabrétaÏre passionné remonte pour nous aux origines de la Cabrette, de la Musette, de l’accordéon.

Une heure et demie durant il parcours avec nous les vitrines du Musée.

Chaque instrument a son histoire et pour certaines vraiment bouleversantes.

Merci à Marie-thé et à Françoise qui nous ont concocté cette journée.

Merci à tous ceux qui se sont investis tout au long de la saison.

Une pensée spéciale à tous ceux qui n’ont pas pu être avec nous, nous espérons les retrouver très bientôt.

Au terme d’une si belle journée, nous pouvons nous quitter sans nostalgie car rendez-vous est pris en Septembre pour ouvrir une nouvelle saison.

Jeudi 20 Juin 2024 • Bernac

Le chemin des Moines :… Oui mais pas que… En effet, la vingtaine que nous étions aura fait 15,4 km en 4h35 de marche avant de visiter une grange cistercienne située en pays albigeois. Auparavant, à l’endroit du parking voitures, notre guide Mme Martine Houdet nous explique cette sculpture riche de sens intitulée « La marche du temps » du sculpteur Nicolas Bonnafous. Les empreintes de pas sont celles d’habitants de Bernac point de départ de notre marche.

Notre guide Martine Houdet est une grande connaisseuse et de la région et des époques cisterciennes, grâce à elle nous allons découvrir, en parcourant les chemins bordant d’immenses champs de céréales (orge, blé etc..) et de vignes du Gaillacois, pourquoi les moines de l’abbaye de Bonnecombe viendront cultiver, pendant 6 siècles ces céréales pour après les entreposer dans la grange de Bernac.

Notre repas sera partagé dans un lieu convivial grâce à un agriculteur qui nous a prêté une partie de sa propriété au lieu dit « le Lieur ». Merci à lui.

La marche se poursuivra l’après-midi jusqu’à la grange de Bernac principal intérêt de la journée et dont le propriétaire, M. Georges Mazars, nous accueille et nous la fait visiter, propriété de sa famille depuis 1955. Cette imposante bâtisse de pierres blanches domine le village de Bernac, elle est à la fois entrepôt pour les récoltes mais aussi lieu de vie pour les frères convers qui y travaillent et y vivent. Nous parcourons les trois étages avec ces pièces immenses en très bon état grâce au travail du propriétaire et de sa famille. Nous sommes subjugués par ces lieux datant du 12éme Siècle et comprenons mieux les Cisterciens qui ont tant œuvré dans notre Histoire.

Nous quitterons la Grange de Bernac en remerciant Martine Houdet et M. Mazars en étant à la fois surpris, impressionnés, émus par ces lieux si respectables et riches de tout ce qu’on venait d’apprendre.

Jeudi 13 Juin 2024 • Le lac de Lenne

Ce jour le soleil a motivé nos vaillants marcheurs, c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés 34 au départ de Baraqueville près du Lac de Lenne.

Rando promenade facile, néanmoins très agréable sur ce plateau du Ségala par des chemins divaguant entre les grands champs de blé encore verts, de seigle prenant déjà leur teinte dorée, et les foins dégageant ce parfum acre et doux à la fois.

Nous nous dirigeons vers Vors pour y découvrir le lavoir rénové, l’église sans prétention mais qui accueille par un joli porche, et puis la fontaine romaine construite il y a 2000 ans par les romains pour alimenter en eau la ville de Rodez (Segodunum à cette époque) via un aqueduc et des conduites de plomb qui serpentaient sur 30 kilomètres.

De courtes portions un peu abruptes nous amènent sur un point culminant qui offre une vue jusqu’au Massif Central et surtout sur le plan d’eau que nous garderons continuellement sous les yeux avant d’en faire un tour complet admirant l’aménagement arboré qui crée un agréable partage de soleil et d’ombre.

Réunis autour d’un goûter gourmand, le bureau donne les informations sur les 2 dernières sorties et le repas qui terminera notre saison.

Marcheurs et non marcheurs, merci de vous inscrire rapidement pour le repas du 27 Juin au relais d’Huparlac.

Jeudi 06 Juin 2024 • Le Caylar

Enfin sous un beau soleil, Henri a conduit notre groupe sur une superbe rando au départ du Caylar.

Ce village mérite mieux que le regard rapide que l’on jette sur lui en passant sur l’autoroute.

Henri nous a guidés dans ses ruelles aux maisons caussenardes accrochées au rocher jusqu’en haut de la tour où de marche en marche ,le village a écrit sa riche histoire que l’on peut commencer à dater avec la base d’un temple romain.

Ensuite la chapelle du Roc Castel nous parle des guerres de religion.

Plus près de nous, au XIXème siècle, le village était un relais pour les attelages qui gravissaient la côte de l’Escalette faisant vivre une activité de commerce et d’artisanat.

Au sommet du Roc Castel l’horizon s’offre à 360°.

Sortis du village nous marchons dans un agréable sentier ombragé. Partout le regard est illuminé par une mosaique de couleurs, les tapis de fleurs sauvages offrent à chacun et surtout à nos photographes un « tournis » à ne plus savoir où donner de l’objectif.

Au Cros, notre fidèle Raymond nous attend avec le pique-nique pris sous la fraîcheur d’une Halle.

Nous repartons à travers le Causse sous un soleil plus fort qui sublime le parfum du thym généreusement présent que nous écrasons pour aller à la découverte d’abord d’une croix de pierre très spécifique, dite « tournante » puis un momument dédié à la Vierge avec ses ex-voto, plusieurs cabanes de pierre appelées par ailleurs Caselles ou Capitelles ainsi que des lavognes disséminées sur notre parcours, rappelant l’activité pastorale du Causse.

Nous terminons la journée par un partage de gourmandises en remerciant Henri et son ami accompagnateur, qui encore une fois ont partagé avec nous leurs connaissances du territoire.

Jeudi 30 Mai 2024 • Le lac de Villefranche de Panat

Ce jeudi, 21 marcheurs Auriacois ont lancé un défi à la météo et ont ils été heureux de voir la pluie s’arrêter et le soleil pointer le bout de son nez lors de leur rando hebdomadaire sur les berges du lac de Villefranche de Panat.

Un vent léger a accompagné les promeneurs, leur offrant une ondulation des eaux avec de petites vagues et clapotis provoquant chez chacun d’eux la satisfaction de profiter du bon air et des bienfaits de la nature après les nombreuses journées pluvieuses que nous venons de vivre ces dernières semaines nous obligeant à annuler plusieurs randos.

Une végétation luxuriante avec entre autre des lys sauvages jaunes ont agrémenté les sentiers parcourus.

La boucle se termine avec la joie de s’être retrouvés et la dégustation de nombreuses et bonnes pâtisseries.

Jeudi 16 Mai 2024 • Le Mont Seigne

La sortie de cette semaine proposée par Valérie a conduit 25 marcheurs au Pays des Eaux Vives (de Mauriac part l’approvisionnement en eau de la ville de Rodez).

Partant de Saint Laurent du Lévézou, nous montons vers le Mont Seigne.

La nature explose de couleurs, prouvant s’il le fallait, tous les bénéfices de l’eau tombée en abondance ces jours derniers.

Chaque pas vers le sommet ouvre un panorama à 360°.

A 1128m d’altitude, rien n’arrête le regard. On y découvre le pont de Millau bien sûr mais au-delà les paysages des Monts d’Aubrac au nord aux Monts de Lacaune au sud.

Arrivés au sommet, nous cherchons les coccinelles qu’on trouve souvent en grappes, mais ces demoiselles étaient sans doute déjà parties faire leur travail d’aides jardiniers.

Par contre, nous, enfants du Lagast, ne manquons pas le repère géodésique.

Tout au long de cette randonnée, nous avons été accompagnés de deux magnifiques chiens de berger jusqu’au retour au village où nous avons partagé avec eux les friandises de fin de rando.

Ce soir, nous serons plusieurs à nous endormir avec des images de belles prairies au vert scintillant, soulignées par l’or des genêts au parfum envoutant.

Jeudi 25 Avril 2024 • Bonnecombe

Durant cet après-midi de randonnée nous avons mis nos pas dans ceux des moines cisterciens de l’abbaye de Bonnecombe, empruntant les chemins qu’ils avaient parcourus pendant 800 ans…

Nous sommes partis de Magrin où quelques années après sa fondation (1167) Bonnecombe obtient des seigneurs et autres habitants du lieu un certain nombre de terres et de droits. L’évêque de Rodez donne aussi l’église de Magrin au monastère. L’influence des moines est alors très importante avec des allées et venues constantes entre le plateau et le monastère.

La descente vers l’abbaye nous offre un magnifique panorama sur les bâtiments. Presque entièrement détruite pendant la Révolution, livrée au pillage pendant 80 ans elle doit sa renaissance à partir de 1875 à Mgr Bourret, alors évêque de Rodez qui y fait venir des moines d’Aiguebelle, dans la Drôme. Ils vont s’atteler à sa reconstruction… En 1965 les moines ne sont plus qu’une vingtaine, nombre jugé insuffisant par les instances de l’Ordre qui décide de fermer l’abbaye. Depuis diverses communautés ont tenté de faire revivre ce lieu émouvant par sa solitude et imposant par l’ampleur de ses bâtiments noyés dans la verdure du printemps.

Arrivés dans la vallée nous atteignons le moulin de Laval qui était une possession de l’abbaye depuis le XIIème siècle mais qui fut vendu à la Révolution. Le moulin de Laval est restauré par l’actuel propriétaire.

Les moines arrivés en 1875 ont construit un autre moulin dans l’enceinte de l’abbaye où on pouvait amener du blé à moudre et acheter de la farine.

Nous remontons un peu sur l’autre versant en direction de Comps puis tournons à gauche pour longer les murs d’enceinte de l’abbaye, maintenant en ruine, jusqu’à l’entrée de l’abbaye et la porte Saint-Bernard où nous prenons une photo souvenir.

Le Pont du Diable, dont la grande arche remonte à la fondation de l’abbaye de Bonnecombe, nous permet de retraverser le Viaur

Puis c’est la remontada par l’ancien chemin du moyen-âge encore partiellement pavé, reliant l’abbaye à sa grange du plateau : Lafon qui contrôlait tous les environs et tenait lieu de grenier de stockage pour les provisions acheminées depuis les granges du Tarn (Bar et Bernac). Il faut s’imaginer les charrettes tirées par des bœufs lourdement chargées de céréales en provenance des terres à blé du Tarn descendant, par le chemin que nous remontons, pour livrer le cellier de l’abbaye afin de pouvoir faire le pain nécessaire à la communauté et aux nécessiteux bénéficiaires de l’aumône distribuée tous les jours devant la porte Saint-Bernard.

Merci aux organisateurs de cette belle randonnée autour de l’abbaye de Bonnecombe qui nous a permis d’évoquer une histoire qui a fortement marqué le territoire sur lequel nous marchons.

Merci à André et Isabelle pour le partage de la délicieuse fouace maison terminant cette journée dans la convivialité

Merci à Catherine qui sait si bien faire revivre l’histoire de cette Abbaye profondément inscrite dans notre région.

On se quitte pour le temps des vacances scolaires.
A bientôt les amis.

Jeudi 04 Avril 2024 • Trois vallons

Il suffit d’écouter Marie-Thé vous parler du Vallon de Marcillac pour avoir envie de la suivre. Et nous l’avons suivie, 22 marcheurs au départ de Valady à l’assaut des Puechs qui dominent ces trois vallons.

Une première côte et déjà la récompense est là, à Roques petit hameau aux belles maisons de pierre calcaire qui domine la vallée de Valady, St-Christophe.
Un peu plus loin, nous découvrirons Marcillac, Clairvaux, et au loin Panat perché sur son Piton.

On sent partout l’effervescence de la nature, les abeilles sortent enfin de leur léthargie hivernale et trouvent mille fleurs à butiner ; tous les arbres explosent de couleurs et de parfums, les prairies disparaissent sous les pâquerettes,
au bord des chemins, les carottes sauvages naissantes font comme une pluie d’étoiles.
La descente nous amène plus près des vignes: le cep noir d’où s’échappe le seul rameau qui porte en lui les espoirs du viticulteur.

Et puis, plaisir ultime typiquement aveyronnais, le chemin a offert aux amateurs une belle récolte de « répounchous ».

On se quitte pour le temps des vacances scolaires.

A bientôt les amis.

Jeudi 28 Mars 2024 • Lescure-Jaoul

Où que vous soyez aux alentours, votre regard s’arrête sur ce bosquet d’arbres perché à 623m d’altitude, commune de Flauzins, et à l’intérieur duquel se trouve un mégalithe de 5 à 6 tonnes (dolmen?) appelé Le Cheval du Roi du fait de sa forme en dos d’âne.

Nous étions 25 marcheurs à vouloir percer le mystère du Cheval du Roi, à essayer de comprendre pourquoi ce nom qui est un nom royal sur ce sommet du Puech de Fournols nous attirait tant.

Avant la récompense du sommet et sa vue magnifique du Cantal jusqu’aux Pyrénées, il a fallu marcher, grimper un sentier depuis Lescure-Jaoul point de départ. Rapidement nous longeons la ferme de Parayre et son magnolias superbe en cette saison. Plus loin, au passage d’un pont l’oeuvre du chanoine Théophile Chincholle (1867-1947) est évoqué. Il fut très actif notamment pour la construction d’un barrage et une usine sur le Jaoul et fournissant de l’électricité à 19 communes en 1927 ! Puis nous descendons par un sentier vers l’arrière du moulin de Bergougnoux (ponts et cascade remarquables).

Nous rejoignons le lit de la rivière qui alimente une petite centrale électrique en fonction et commençons une longue montée en nous arrêtant sur le site de Cadoule, visitons la jolie chapelle (en restauration). Notre ascension se poursuit jusqu’au sommet atteint après les 9 km de marche et 2h30 de marche effective. Un vent frisquet dissuade le groupe de rester longtemps dans cette clairière du Cheval du Roi au milieu de ce mégalithe que nous admirons.

Une longue descente s’effectue simplement depuis le sommet en suivant une route passant par Fourniols puis Cassan avant de rejoindre Lescure-Jaoul depuis la station des eaux en contre-bas.

Journée pleine avec un gros dénivelé que les 25 marcheurs ont négocié aisément, le plaisir, la vue au sommet la camaraderie et le nom magique du Cheval du Roi ayant motivé notre groupe des Auriacois.

Jeudi 21 Mars 2024 • Solages

Pour fêter le Printemps, Valérie nous conviait à découvrir une rando créée cet hiver à partir de Solages dernière entité de la communauté du Requistanais.

Nous étions 17 valeureux marcheurs à nous aligner au départ, heureusement délestés de nos sacs par notre dévoué « porteur d’eau ». Si j’ emploie un vocabulaire cycliste c’est que cette boucle aurait pu figurer au palmarès des Coppi, Virenque, Ciccone ou un certain Serin… tous grimpeurs émérites…

Nous avons dévalé avec entrain la pente qui nous amenait du village jusqu’aux rives du Rance en longeant les « paredous ».
La rivière chante près de nous et nous offre tout à coup l’œuvre d’un de ses habitants : un arbre taillé comme un crayon d’écolier par les castors présents sur ses rives.
Mais bientôt le chemin s ‘en va vers la colline, beau, bien tracé, il grimpe, grimpe et nous le suivons laissant filer le regard vers une chapelle, une croix, à nos pieds des tapis de violettes et de potentilles et millepertuis nous traversons bois de chênes et de châtaigniers, des sources jaillissent un peu partout des rochers.

Nous retrouvons Raymond et notre repas. La pose terminée nous repartons. De colline en colline nous terminons la boucle qui frisera les 13 kms.

C’était une belle journée. Ce soir on va tous bien dormir.

Jeudi 14 Mars 2024 • Pont-de-Salars

Ce 14 Mars, sous un beau soleil printannier, nous nous retrouvons 26 au, départ de Pont de Salars. Une belle montée va nous hisser jusqu’au plateau d’où nous devinons les prémices du Lac (on devrait dire des Lacs).

Se balader dans les terres Salarsipontaines c’est aller à la rencontre de l’eau. En cette saison, elle est partout, chuintante sous nos pieds, s’échappant des schistes en chantonnant, bondissant en cascades sauvages, puis peu à peu canalisée plus sagement alimentant rus et ruisseaux pour terminer sa course vers son but ultime: alimenter le Lac.

Près d’Alaret un grand chêne nous attire ; serrés contre lui admirons son port, sa ramure, et pensons qu’il faudra revenir le voir en été quand son feuillage augmentera encore son altière envergure. Une recherche de Catherine nous indique qu’il fait partie des « Arbres Remarquables ».

En bordure de prairies d’un vert lumineux sous le soleil, le chemin que nous empruntons est agréable à parcourir et offre au regard attentif le plus coloré des tableaux: le bleu caractéristique des pervenches, les tapis odorants des violettes mis en exergue par leurs soeurs moins parfumées mais d’un blanc immaculé, de petites orchidées (endémiques) etc…

Notre chemin nous conduit au chateau de Méjanès famille dont on trouve les traces dans le Lévézou depuis au moins le 13ème siècle et qui a compté jusqu’à 22 officiers dans les armées de Louis XIV.

Plus loin, encore un rendez-vous avec l’histoire à la chapelle de Salars, dernier vestige de l’ancien village. Une statue de la Vierge y est vénérée chaque année pour rappeler que pendant la guerre les habitants ont failli tous périr comme à Oradour.

Nous suivons ensuite le chemin de croix qui descend en zigzaguant à travers bois et nous ramène au bord du Viaur.

Et là une chanson s’impose à moi :

Comme un torrent qui vient tout droit de la montagne et qui s’enfuit en bondissant parmi les champs découvrant dans la campagne toutes les fleurs du printemps.

Jeudi 07 Mars 2024 • Salles-la-Source

Le soleil était au rendez-vous et le site choisi pour la reprise des randos d’Auriac a enchanté les 26 marcheurs qui se sont retrouvés ce Jeudi 7/03 à Salle la Source.

Découverte du village dont on a d’abord embrassé la vue générale avant de le traverser par une pittoresque ruelle en escaliers qui nous a amenés au pied de la célèbre cascade, qui ce jour-là, jaillissait de toute sa puissance.

D’agréables chemins bordés de vignes où se prépare le nectar de Marcillac ; et sur ces pentes abritées du vent du nord fleurissent déjà quelques arbres fruitiers, ici et là les prunus éclairent les fourrés de leur superbe floraison immaculée.

Un arrêt s’impose devant la cascade de la Roque moins impressionnante que sa grande soeur du village, mais plus sauvage dans son écrin de mousses et de fougères.

Tandis qu’une partie du groupe poursuit tranquillement sa marche, les autres empruntent un chemin escarpé qui les amènent au flanc de la falaise.

La vallée s’étend à nos pieds dans un patchwork de verts sous le ciel bleu.

Le groupe réuni se retrouve sur le plateau du Causse Comtal bordé à l’horizon par les montagnes enneigées de l’Aubrac et du Cantal ; et c’est face à ce paysage que nos guides Bernard et Marie-Thé nous font découvrir un Dolmen.

Ceux qui avaient choisi ce lieu de sépulture se sont donnés pour l’éternité un magnifique panorama.

Pour fermer notre boucle, nous retraversons le village admirant au passage les maisons qui s’étagent au flanc de la falaise ainsi que la tumultueuse rivière (le Créneau )

Avant de nous séparer, Marie-Thé et Marinette nous offrent de délicieuses pâtisseries maison.

Merci à nos guides et merci à vous tous pour avoir fait de cette journée de reprise une merveilleuse journée.

Jeudi 30 Mai 2024 • Le lac de Villefranche de Panat

Ce jeudi, 21 marcheurs Auriacois ont lancé un défi à la météo et ont ils été heureux de voir la pluie s’arrêter et le soleil pointer le bout de son nez lors de leur rando hebdomadaire sur les berges du lac de Villefranche de Panat.

Un vent léger a accompagné les promeneurs, leur offrant une ondulation des eaux avec de petites vagues et clapotis provoquant chez chacun d’eux la satisfaction de profiter du bon air et des bienfaits de la nature après les nombreuses journées pluvieuses que nous venons de vivre ces dernières semaines nous obligeant à annuler plusieurs randos.

Une végétation luxuriante avec entre autre des lys sauvages jaunes ont agrémenté les sentiers parcourus.

La boucle se termine avec la joie de s’être retrouvés et la dégustation de nombreuses et bonnes pâtisseries.

Jeudi 30 Mai 2024 • Le lac de Villefranche de Panat

Ce jeudi, 21 marcheurs Auriacois ont lancé un défi à la météo et ont ils été heureux de voir la pluie s’arrêter et le soleil pointer le bout de son nez lors de leur rando hebdomadaire sur les berges du lac de Villefranche de Panat.

Un vent léger a accompagné les promeneurs, leur offrant une ondulation des eaux avec de petites vagues et clapotis provoquant chez chacun d’eux la satisfaction de profiter du bon air et des bienfaits de la nature après les nombreuses journées pluvieuses que nous venons de vivre ces dernières semaines nous obligeant à annuler plusieurs randos.

Une végétation luxuriante avec entre autre des lys sauvages jaunes ont agrémenté les sentiers parcourus.

La boucle se termine avec la joie de s’être retrouvés et la dégustation de nombreuses et bonnes pâtisseries.

Jeudi 16 Mai 2024 • Le Mont Seigne

La sortie de cette semaine proposée par Valérie a conduit 25 marcheurs au Pays des Eaux Vives (de Mauriac part l’approvisionnement en eau de la ville de Rodez).

Partant de Saint Laurent du Lévézou, nous montons vers le Mont Seigne.

La nature explose de couleurs, prouvant s’il le fallait, tous les bénéfices de l’eau tombée en abondance ces jours derniers.

Chaque pas vers le sommet ouvre un panorama à 360°.

A 1128m d’altitude, rien n’arrête le regard. On y découvre le pont de Millau bien sûr mais au-delà les paysages des Monts d’Aubrac au nord aux Monts de Lacaune au sud.

Arrivés au sommet, nous cherchons les coccinelles qu’on trouve souvent en grappes, mais ces demoiselles étaient sans doute déjà parties faire leur travail d’aides jardiniers.

Par contre, nous, enfants du Lagast, ne manquons pas le repère géodésique.

Tout au long de cette randonnée, nous avons été accompagnés de deux magnifiques chiens de berger jusqu’au retour au village où nous avons partagé avec eux les friandises de fin de rando.

Ce soir, nous serons plusieurs à nous endormir avec des images de belles prairies au vert scintillant, soulignées par l’or des genêts au parfum envoutant.

Jeudi 25 Avril 2024 • Bonnecombe

Durant cet après-midi de randonnée nous avons mis nos pas dans ceux des moines cisterciens de l’abbaye de Bonnecombe, empruntant les chemins qu’ils avaient parcourus pendant 800 ans…

Nous sommes partis de Magrin où quelques années après sa fondation (1167) Bonnecombe obtient des seigneurs et autres habitants du lieu un certain nombre de terres et de droits. L’évêque de Rodez donne aussi l’église de Magrin au monastère. L’influence des moines est alors très importante avec des allées et venues constantes entre le plateau et le monastère.

La descente vers l’abbaye nous offre un magnifique panorama sur les bâtiments. Presque entièrement détruite pendant la Révolution, livrée au pillage pendant 80 ans elle doit sa renaissance à partir de 1875 à Mgr Bourret, alors évêque de Rodez qui y fait venir des moines d’Aiguebelle, dans la Drôme. Ils vont s’atteler à sa reconstruction… En 1965 les moines ne sont plus qu’une vingtaine, nombre jugé insuffisant par les instances de l’Ordre qui décide de fermer l’abbaye. Depuis diverses communautés ont tenté de faire revivre ce lieu émouvant par sa solitude et imposant par l’ampleur de ses bâtiments noyés dans la verdure du printemps.

Arrivés dans la vallée nous atteignons le moulin de Laval qui était une possession de l’abbaye depuis le XIIème siècle mais qui fut vendu à la Révolution. Le moulin de Laval est restauré par l’actuel propriétaire.

Les moines arrivés en 1875 ont construit un autre moulin dans l’enceinte de l’abbaye où on pouvait amener du blé à moudre et acheter de la farine.

Nous remontons un peu sur l’autre versant en direction de Comps puis tournons à gauche pour longer les murs d’enceinte de l’abbaye, maintenant en ruine, jusqu’à l’entrée de l’abbaye et la porte Saint-Bernard où nous prenons une photo souvenir.

Le Pont du Diable, dont la grande arche remonte à la fondation de l’abbaye de Bonnecombe, nous permet de retraverser le Viaur

Puis c’est la remontada par l’ancien chemin du moyen-âge encore partiellement pavé, reliant l’abbaye à sa grange du plateau : Lafon qui contrôlait tous les environs et tenait lieu de grenier de stockage pour les provisions acheminées depuis les granges du Tarn (Bar et Bernac). Il faut s’imaginer les charrettes tirées par des bœufs lourdement chargées de céréales en provenance des terres à blé du Tarn descendant, par le chemin que nous remontons, pour livrer le cellier de l’abbaye afin de pouvoir faire le pain nécessaire à la communauté et aux nécessiteux bénéficiaires de l’aumône distribuée tous les jours devant la porte Saint-Bernard.

Merci aux organisateurs de cette belle randonnée autour de l’abbaye de Bonnecombe qui nous a permis d’évoquer une histoire qui a fortement marqué le territoire sur lequel nous marchons.

Merci à André et Isabelle pour le partage de la délicieuse fouace maison terminant cette journée dans la convivialité

Merci à Catherine qui sait si bien faire revivre l’histoire de cette Abbaye profondément inscrite dans notre région.

On se quitte pour le temps des vacances scolaires.
A bientôt les amis.

Jeudi 04 Avril 2024 • Trois vallons

Il suffit d’écouter Marie-Thé vous parler du Vallon de Marcillac pour avoir envie de la suivre. Et nous l’avons suivie, 22 marcheurs au départ de Valady à l’assaut des Puechs qui dominent ces trois vallons.

Une première côte et déjà la récompense est là, à Roques petit hameau aux belles maisons de pierre calcaire qui domine la vallée de Valady, St-Christophe.
Un peu plus loin, nous découvrirons Marcillac, Clairvaux, et au loin Panat perché sur son Piton.

On sent partout l’effervescence de la nature, les abeilles sortent enfin de leur léthargie hivernale et trouvent mille fleurs à butiner ; tous les arbres explosent de couleurs et de parfums, les prairies disparaissent sous les pâquerettes,
au bord des chemins, les carottes sauvages naissantes font comme une pluie d’étoiles.
La descente nous amène plus près des vignes: le cep noir d’où s’échappe le seul rameau qui porte en lui les espoirs du viticulteur.

Et puis, plaisir ultime typiquement aveyronnais, le chemin a offert aux amateurs une belle récolte de « répounchous ».

On se quitte pour le temps des vacances scolaires.

A bientôt les amis.

Jeudi 28 Mars 2024 • Lescure-Jaoul

Où que vous soyez aux alentours, votre regard s’arrête sur ce bosquet d’arbres perché à 623m d’altitude, commune de Flauzins, et à l’intérieur duquel se trouve un mégalithe de 5 à 6 tonnes (dolmen?) appelé Le Cheval du Roi du fait de sa forme en dos d’âne.

Nous étions 25 marcheurs à vouloir percer le mystère du Cheval du Roi, à essayer de comprendre pourquoi ce nom qui est un nom royal sur ce sommet du Puech de Fournols nous attirait tant.

Avant la récompense du sommet et sa vue magnifique du Cantal jusqu’aux Pyrénées, il a fallu marcher, grimper un sentier depuis Lescure-Jaoul point de départ. Rapidement nous longeons la ferme de Parayre et son magnolias superbe en cette saison. Plus loin, au passage d’un pont l’oeuvre du chanoine Théophile Chincholle (1867-1947) est évoqué. Il fut très actif notamment pour la construction d’un barrage et une usine sur le Jaoul et fournissant de l’électricité à 19 communes en 1927 ! Puis nous descendons par un sentier vers l’arrière du moulin de Bergougnoux (ponts et cascade remarquables).

Nous rejoignons le lit de la rivière qui alimente une petite centrale électrique en fonction et commençons une longue montée en nous arrêtant sur le site de Cadoule, visitons la jolie chapelle (en restauration). Notre ascension se poursuit jusqu’au sommet atteint après les 9 km de marche et 2h30 de marche effective. Un vent frisquet dissuade le groupe de rester longtemps dans cette clairière du Cheval du Roi au milieu de ce mégalithe que nous admirons.

Une longue descente s’effectue simplement depuis le sommet en suivant une route passant par Fourniols puis Cassan avant de rejoindre Lescure-Jaoul depuis la station des eaux en contre-bas.

Journée pleine avec un gros dénivelé que les 25 marcheurs ont négocié aisément, le plaisir, la vue au sommet la camaraderie et le nom magique du Cheval du Roi ayant motivé notre groupe des Auriacois.

Jeudi 21 Mars 2024 • Solages

Pour fêter le Printemps, Valérie nous conviait à découvrir une rando créée cet hiver à partir de Solages dernière entité de la communauté du Requistanais.

Nous étions 17 valeureux marcheurs à nous aligner au départ, heureusement délestés de nos sacs par notre dévoué « porteur d’eau ». Si j’ emploie un vocabulaire cycliste c’est que cette boucle aurait pu figurer au palmarès des Coppi, Virenque, Ciccone ou un certain Serin… tous grimpeurs émérites…

Nous avons dévalé avec entrain la pente qui nous amenait du village jusqu’aux rives du Rance en longeant les « paredous ».
La rivière chante près de nous et nous offre tout à coup l’œuvre d’un de ses habitants : un arbre taillé comme un crayon d’écolier par les castors présents sur ses rives.
Mais bientôt le chemin s ‘en va vers la colline, beau, bien tracé, il grimpe, grimpe et nous le suivons laissant filer le regard vers une chapelle, une croix, à nos pieds des tapis de violettes et de potentilles et millepertuis nous traversons bois de chênes et de châtaigniers, des sources jaillissent un peu partout des rochers.

Nous retrouvons Raymond et notre repas. La pose terminée nous repartons. De colline en colline nous terminons la boucle qui frisera les 13 kms.

C’était une belle journée. Ce soir on va tous bien dormir.

Jeudi 14 Mars 2024 • Pont-de-Salars

Ce 14 Mars, sous un beau soleil printannier, nous nous retrouvons 26 au, départ de Pont de Salars. Une belle montée va nous hisser jusqu’au plateau d’où nous devinons les prémices du Lac (on devrait dire des Lacs).

Se balader dans les terres Salarsipontaines c’est aller à la rencontre de l’eau. En cette saison, elle est partout, chuintante sous nos pieds, s’échappant des schistes en chantonnant, bondissant en cascades sauvages, puis peu à peu canalisée plus sagement alimentant rus et ruisseaux pour terminer sa course vers son but ultime: alimenter le Lac.

Près d’Alaret un grand chêne nous attire ; serrés contre lui admirons son port, sa ramure, et pensons qu’il faudra revenir le voir en été quand son feuillage augmentera encore son altière envergure. Une recherche de Catherine nous indique qu’il fait partie des « Arbres Remarquables ».

En bordure de prairies d’un vert lumineux sous le soleil, le chemin que nous empruntons est agréable à parcourir et offre au regard attentif le plus coloré des tableaux: le bleu caractéristique des pervenches, les tapis odorants des violettes mis en exergue par leurs soeurs moins parfumées mais d’un blanc immaculé, de petites orchidées (endémiques) etc…

Notre chemin nous conduit au chateau de Méjanès famille dont on trouve les traces dans le Lévézou depuis au moins le 13ème siècle et qui a compté jusqu’à 22 officiers dans les armées de Louis XIV.

Plus loin, encore un rendez-vous avec l’histoire à la chapelle de Salars, dernier vestige de l’ancien village. Une statue de la Vierge y est vénérée chaque année pour rappeler que pendant la guerre les habitants ont failli tous périr comme à Oradour.

Nous suivons ensuite le chemin de croix qui descend en zigzaguant à travers bois et nous ramène au bord du Viaur.

Et là une chanson s’impose à moi :

Comme un torrent qui vient tout droit de la montagne et qui s’enfuit en bondissant parmi les champs découvrant dans la campagne toutes les fleurs du printemps.

Jeudi 07 Mars 2024 • Salles-la-Source

Le soleil était au rendez-vous et le site choisi pour la reprise des randos d’Auriac a enchanté les 26 marcheurs qui se sont retrouvés ce Jeudi 7/03 à Salle la Source.

Découverte du village dont on a d’abord embrassé la vue générale avant de le traverser par une pittoresque ruelle en escaliers qui nous a amenés au pied de la célèbre cascade, qui ce jour-là, jaillissait de toute sa puissance.

D’agréables chemins bordés de vignes où se prépare le nectar de Marcillac ; et sur ces pentes abritées du vent du nord fleurissent déjà quelques arbres fruitiers, ici et là les prunus éclairent les fourrés de leur superbe floraison immaculée.

Un arrêt s’impose devant la cascade de la Roque moins impressionnante que sa grande soeur du village, mais plus sauvage dans son écrin de mousses et de fougères.

Tandis qu’une partie du groupe poursuit tranquillement sa marche, les autres empruntent un chemin escarpé qui les amènent au flanc de la falaise.

La vallée s’étend à nos pieds dans un patchwork de verts sous le ciel bleu.

Le groupe réuni se retrouve sur le plateau du Causse Comtal bordé à l’horizon par les montagnes enneigées de l’Aubrac et du Cantal ; et c’est face à ce paysage que nos guides Bernard et Marie-Thé nous font découvrir un Dolmen.

Ceux qui avaient choisi ce lieu de sépulture se sont donnés pour l’éternité un magnifique panorama.

Pour fermer notre boucle, nous retraversons le village admirant au passage les maisons qui s’étagent au flanc de la falaise ainsi que la tumultueuse rivière (le Créneau )

Avant de nous séparer, Marie-Thé et Marinette nous offrent de délicieuses pâtisseries maison.

Merci à nos guides et merci à vous tous pour avoir fait de cette journée de reprise une merveilleuse journée.