Jeudi 12 Juin 2025 • Lédergues
Quand le soleil de juin se prend pour le roi de l’été, quand le thermomètre s’affole, quoi de plus agréable qu’une balade matinale entre amis ?
C’est à cela que Valérie nous conviait jeudi matin au départ de Lédergues pour découvrir un des nouveaux sentiers du Requistanais. Sur notre route, sur les plateaux de Rullac, Meljac, les vastes champs cultivés nous offrent les parfums du foin fraîchement coupé, les premières ondulations des céréales, et les prairies où les troupeaux trouvent toujours l’ombre d’un beau châtaignier pour ruminer tranquillement.
Pour nous, le chemin serpente agréablement dans les bois. La fraîcheur nous parvient aussi des rivières le Cône et le Giffou qui jouent à cache-cache sous les frondaisons et finissent enfin par se rejoindre pour continuer ensembles leur parcours.
Une superbe cascade oblige à une halte et suscite des envies de pique-nique.
Monter, descendre, peu importe, il fait bon, la bonne humeur est partout et surtout dans le cœur de Bernard qui nous fait partager ses souvenirs de jeunesse quand l’orchestre installé dans un arbre faisait chanter et danser :
« C’est la fête à Lédergues.
À la Fabreguerie
c’est le bal des amis
où l’on danse et l’on rit. »
Pour terminer je veux saluer toutes les personnes qui entretiennent les chemins et en particulier l’équipe que nous avons eu le plaisir de rencontrer ce jour-là.
Jeudi 5 Juin 2025 • Estaing
Ce jeudi 5 juin malgré une météo incertaine et capricieuse les marcheurs d’Auriac Lagast ont rejoint le magnifique bourg d’Estaing chargé d’histoire. En effet un imposant château rendu illustre par la famille Giscard d’Estaing semble protéger les demeures d’ardoises grises. Un moment suspendu d’admiration et voila les randonneurs se diriger vers la chapelle après le joli pont du 16ème siècle qui enjambe le Lot. Ils entreprennent derrière la chapelle la montée abrupte d’un sentier où des traces d’ornières sur les rochers se devinent et après avoir fourni un gros effort en raison de sa longueur et de son dénivelé, les voilà ravis de retrouver la route conduisant au col de Baldrigues. Arrêt obligatoire pour la photo souvenir car s’ouvre à eux un point de vue unique sur la vallée du Lot et ce si joli village d’Estaing.
Saint Geniez Des Ers (tirant son nom de L’ers qui est une variété de lentille) les attend avec son église gothique au clocher à peigne et sa merveilleuse chapelle du Puy du Seigneur, laquelle avec sa table et ses bancs leur permettra de sortir leurs pique-nique du sac si gentiment transporté par leur ami Jean Luc à qui ils adressent un grand merci.
Quelques kilomètres restent à parcourir aussi ils reprennent leurs bâtons pour fouler un chemin de gravier sur le causse et arriver à Fontcayrade. Très bel hameau aux belles demeures caussenardes avec un environnement très fleuri sans oublier le magnifique four à pain. Un hameau où l’on a l’envie de s’arrêter tellement il respire la joie de vivre. Ici et là encore quelques vignes et puis c’est la descente vers la vallée afin de retrouver la piste forestière qu’ils prolongeront jusqu’à une petite route qui les ramènera rapidement à Estaing.
Les rives du Lot avec ses tables et ses bancs vont leur offrir un moment de repos bien mérité et avec comme récompense de succulentes gourmandises.
Jeudi 22 Mai 2025 • Clairvaux
Emerveillement peut résumer la rando des amis randonneurs du Lagast ce jeudi 22 Mai.
Partis de Clairvaux bourg médiéval où l’on entre par une porte fortifiée en ogive surmontée d’une tour à mâchicoulis ils ont pris la direction de Bruéjouls et ses côteaux par un large sentier les plongeant dans la pleine nature. Ce dernier village typique aux maisons de grès rouge, leur laisse découvrir le plus grand » Tassou » du monde, homologué au guinness des records. Le Tassou : un taste vin que chaque famille de cette région viticole possédait en un ou plusieurs miniatures pour goûter le vin de leur production. Leur itinéraire se poursuit jusqu’à Dalmenque, apercevant ici des vignes bien alignées, là 2 belles juments avec leurs poulains, là des figuiers aux fruits déjà bien formés. Puis un magnifique sentier humide avec de grosses pierres remonte le long du ruisseau de La Calcomière pour atteindre le plateau leur demandant un gros effort au vu du dénivelé.
Cheminant ensuite sur de larges chemins ils vont apercevoir une petite chapelle on dira « une merveille » qu’ils pourront visiter et d’où ils domineront le vallon de Bruéjouls… Leur surprise ne s’arrête pas là quand après avoir fait un petit détour sur un étroit sentier ils auront le souffle coupé en découvrant un point de vue sur le vallon de Clairvaux, le vignoble, et Panat avec son château, village perché bâti de calcaire jaune.
Tous ces beaux villages du vallon les ont rendus admiratifs et donné l’envie d’y revenir.
Jeudi 15 Mai 2025 • Auriac-Lagast
DITES 33
Le café était chaud, la fouace moelleuse quand nos amis tarnais nous rejoignirent au café associatif, installé au rez-de-chaussée de l’ancien presbytère d’Auriac-Lagast.
Seul manquait ce capricieux soleil. Une légère brume voilait les monts du Lagast. Nous étions 33 quand nous entreprîmes les premiers pas, dans cette somptueuse forêt où hêtres majestueux et résineux se disputent la place. L’on ne se lasse pas du spectacle d’une nature, source de bien-être et de méditation.
Il fut alors question de champignons, dont sont si friands nos amis tarnais, nous aussi, d’ailleurs. La saison venue, les lieux laissent espérer de belles cueillettes, à ceux qui se lèvent tôt.
La lente montée nous laissait présager l’arrivée du soleil. Il nous rejoignit plus tard.
Parvenus sur les hauteurs de ce plateau où se rejoignent le Lévézou et le Ségala, le long sentier menant vers Durenque traverse de vastes prairies où de magnifiques bovins se mirent à batifoler au passage de ces inconnus aux bizarres accoutrements.
Entourés de haies aux essences sauvages, le soleil pointait son nez quand la direction de « Chante Coucou », ancien restaurant célèbre aux milles réjouissances, nous fut indiqué.
L’arrivée au « Moulin de Roupeyrac » se fit par un sentier ponctué de textes du poète François Fabié, appris pour certains au cours de notre enfance.
Point de chatte grise assise sur son sac, mais un environnement des plus agréable où l’ancien stade municipal a cédé la place, sous des mains vertes et attentionnées, à un espace d’agrément on ne peut plus agréable.
Le repos salvateur fut agrémenté par de succulentes attentions offertes par nos amis tarnais.
La présentation de la guide permit de nous replonger dans le passé, tout à la fois humble (on y fabriquait de la farine, du miel, on y sciait du bois) et prestigieux de l’éminent homme de lettres né en 1846 dans ces lieux, sauvés de l’abandon par plusieurs générations de bénévoles, et dont François Fabié se séparera la mort dans l’âme.
Il fallut alors remonter. Tout là-haut, la pyramide nous narguait. Le sentier virevoltant nous permit quelques pauses bienvenues, dont l’une fut agrémentée par la lecture d’un texte de François Fabié.
Plus haut, posée au sommet de la tour de Peyrebrune, la vierge bénissait le lac de Villefranche-de-Panat, regardant d’un œil bienveillant se mouvoir les bras tentaculaires de ces moulins des temps modernes. Le tout nous rappelait combien étaient importantes les énergies renouvelables.
La pyramide atteinte, la courte descente fut ponctuée par la découverte d’un bien étrange lézard. Les premiers arrivés fourrageaient déjà dans leurs affaires, extrayant de délicieuses gâteries. Le réconfort était là, l’amitié aussi. Là était l’essentiel de cette bien belle journée.
Mercredi 7 Mai 2025 • Talespues
Bonjour à toutes et à tous.
Ce mercredi 7 Mai malgré un climat pas très motivant 20 marcheurs d’Auriac Lagast se sont retrouvés pour le départ de leur randonnée à Talespues petit village coquet du Haut Ségala.
Un petit sentier, où les arbres s’entrecroisent pour former un semblant de voute, nous conduit dans un sous bois aux saveurs printanières. Oh surprise un hamac accroché à 2 arbres au milieu de la forêt laisse les randonneurs rêver à un havre de paix à l’ombre de ces différentes espèces d’arbres.
Nous poursuivons notre itinéraire débouchant sur un plateau où le château de Belcastel majestueux se dessine au loin surplombant la superbe vallée de l’Aveyron. Un chemin plus large bordé de genets aux couleurs éclatantes nous conduit au hameau de Bonneviale où se rénovent plusieurs maisons anciennes prouvant que les vielles pierres ont encore leur charme et toutes leurs valeurs.
La fin du circuit après avoir cheminé sur une petite route nous offre un autre sous bois qu’accompagne un petit ruisseau chantonnant. Le village de Talespues est en vue, il nous offre son château bien restauré, une superbe église dont l’abbé Albert Mazars a consacré à cette paroisse et à la reconstruction de l’église par Venginot en 1878 une monographie « Au coeur de notre Haut Ségala ». Une croix ancienne attire l’attention ainsi qu’une information concernant un cimetière barbare découvert en 1953 dans les environs.
Avant de se séparer les randonneurs ont savouré un copieux goûter avec des gâteaux fait maison par des mains expertes.
Mercredi 28 Avril 2025 • Bozoul
Ici tout le monde connait Bozoul, pourtant nous étions 28, sous un beau soleil, à savourer cette balade au coeur de ce joyau.
Le canyon s’observe d’abord du village, de promontoire en promontoire, on découvre ce « trou » et sa rivière tout en bas tellement tranquille pourtant c’est elle, le Dourdou de Conques qui durant de longs siècles, patiemment, a dissout chaque couche de calcaire pour faire son lit aidée en cela par l’activité tectonique qui donnait naissance au Massif Central.
C’est au ras de cette falaise que les hommes décident de s’installer créant la magie de ces bâtiments qui semblent suspendus dans le vide.
Les ruines du château et surtout l’église romane Sainte-Fauste bâtie en grès rose au ras de la falaise, véritable défi aux lois de l’architecture malgré son toit trop lourd qui repousse le haut des murs et oblige la construction de contreforts, elle domine le cours du Dourdou d’une hauteur vertigineuse depuis le XIIème siècle.
Il faut descendre au fond du canyon, suivre le Dourdou, le perdre de vue un moment, profiter des couleurs du Printemps, cueillir les derniers « répoungeous », découvrir les tapis « d’aîl des ours » et leur odeur caractéristique ; puis retrouver la frîcheur de la rivière, l’écouter chantonner et frissonner en la traversant sur de frêles passerelles. Tout celà sous l’oeuil indifférent des biquettes accrochées aux falaises et celui paisible des ânes qui « tondent » avec ardeur le bord du chemin.
Une dernière petite boucle nous amène près du lavoir restauré et la fontaine de l’Alrance. Son eau a alimenté le village en eau potable jusqu’aux années 1950.
Cette eau arrive du causse par un réseau souterrain et il faut se souvenir que sa qualité dépend de la qualité de l’environnement sur le causse.
Pour bien terminer la journée, une table de pique-nique accueille le traditionnel gouter.
Jeudi 10 Avril 2025 • Saint-Beauzely
Ce jeudi 10 Avril, par une journée quasi estivale, Henri nous donnait rendez-vous à Saint-Beauzély.
A son signal nous sommes 24 à le suivre dans les ruelles où l’ancienne spécialisation de l’extraction et du travail de la pierre se lit dans chaque construction, le château, l’église et chaque habitation en belle pierre de grès.
Nous sortons du village par un beau sentier qui monte jusqu’au prieuré de Comberoumal.
Avant la visite Henri nous en explique l’origine et les règles de l’ordre des Grandmontains qui s’écartant des fastes religieux, veulent sobriété, austérité, et c’est bien cette atmosphère que l’on ressent en pénétrant dans l’église à nef unique, éclairée seulement de quatre fenêtres romanes sans vitraux percées dans le choeur.
La marche reprend et nous montons toujours découvrant un horizon qui s’élargit.
La pause déjeuner pourrait se décrire comme un tableau, un ciel magnifiquement bleu, au loin le viaduc de Millau surgi des montagnes, et sur un tapis bien vert, les marcheurs au repos.
Et on repart, monter encore un peu, atteindre les 1000 mètres sur le plateau et découvrir le sanctuaire Gallo-Romain de Basiols (pour info, le numéro de Janvier-février 2025 de la revue Patrimoni lui consacre un article).
Encore un petit effort, nous atteignons la croix de Boudet sublime point de vue à 360° qui marque la limite entre Lévézou et Grands Causse.
La descente serpente agréablement à travers bois, un petit ruisseau à traverser et là, l’éblouissement est au sol quand nous passons entre les tapis d’étoiles blanches des anémones des bois soulignés par le bleu des légères scilles de printemps.
La journée se termine sur l’aire de loisirs du lac de Saint-Beauzély autour d’une table copieusement garnie.
Un grand merci à Henri pour cette journée pleine de belles découvertes.
Jeudi 03 Avril 2025 • Pagax
Ce jeudi, ignorant le vent d’Autan, nous étions 20 au rendez-vous de NOAILHAC, village relais sur le GR 65 chemin de Compostelle.
La rando de ce jour a un petit quelque chose de la visite touristique. Nous partons en voiture jusqu’au plateau.
Une halte à la chapelle St Roch où ce Saint Régional trône en habit de pélerin, son chien qui le nourrissait est à ses peids et lui apporte un pain, Saint que l’on invoquait contre la peste.
A l’intérieur, deux vitraux se font face, intensément lumineux. Pour les réaliser, le Maître verrier Deniau a utilié une technique inventée par le Toulousain Henri Guérin, de pavés de verres colorés, frappés au marteau pour éclater le verre en lamelles qui font « éclater » la lumière.
Un deuxième arrêt à la table d’orientation où la vue s’étend de la chaine des Puys d’un côté, au bassin Decazevillois de l’autre, avec de toutes parts de grandes étendues de prairies bien vertes en cette saison.
Puis c’est Agnac, nous nous arrêtons près de la porte fortifiée qui donne accès au coeur de l’ancien village.
La rando commence par une descente en lacets dans les bois jusqu’à un joli petit pont médiéval qui enjambe le ruisseau du Moulinou.
Ensuite c’est la montée jusqu’à la Borie de Pagax et enfin le château où nous attend monsieur Philippe SOYER qui avec compétence et simplicité, va nous expliquer l’origine, le rôle de cet édifice, son importance pour la Région, la généalogie de ses propriétaires et l’état d’avancement de sa réhabilitation.
Par un passage privilégié qui nous évite 1km de route, il nous reconduit sur le chemin du retour qui remonte vers le hameau de Bitonesque, nous laissant le loisir d’observer encore le château dans sa partie la mieux conservée.
De retour à Agnac, nous pouvons entrer dans l’église Ste Croix, rattachée à Decazeville depusi 1968.
C’est ensuite par le traditionnel partage de douceurs que nous nous quittons pour mieux nous retrouver la semaine prochaine.
Jeudi 27 Mars 2025 • Lassouts
Ce jeudi 27 mars une météo favorable a permis à 25 marcheurs d’Auriac Lagast de prendre la direction de Lassouts. Depuis ce coquet village on domine le relief tourmenté des versants boisés de la vallée du Lot avec des points de vue exceptionnels notamment le château de Roquelaure, le charmant village de Mandailles, St Come D’Olt etc.
Avant le départ pour la randonnée « du ruisseau de Lauras » nous nous devons de faire le tour du village riche d’un important patrimoine : four à pain, héritage de la révolution, fontaine, château admirablement rénové mais aujourd’hui privé et sans oublier l’église St Jacques édifice du XV ème siècle (bâtie par le Chapitre Cathédrale de Rodez sur les ruines d’une ancienne église romane) avec son tympan classé représentant le Christ dans la mandole entouré de 4 évangélistes et six apôtres, une piscine liturgique. Nous remarquons aussi de belles maisons en pierre très bien restaurées.
Mais voila les sentiers de randos nous attendent et d’un pas allègre nous prenons la direction de La Planquette pour rejoindre un chemin d’exploitation bordé de buis et où des clochettes jaunes et des violettes odorantes nous annoncent le printemps. Nous retrouvons la route conduisant à Ambec (village natal de Clément Cabanette 1851 1910 le fondateur de la ville de Pigué en Argentine en 1884) que nous quittons pour longer le ruisseau de Lauras dont nous nous séparons pour parcourir un chemin forestier. Nous poursuivons sur une montée assez raide débouchant sur un sentier à travers une végétation caussenarde avant l’entrée sur une carral où les feuilles mortes crissent encore sous nos pas.
Un dernier effort sur une petite route de desserte nous ramène au village de Lassouts. Fatigués mais heureux pour l’ensemble des participants d’avoir foulé un territoire méconnu bien loin du petit village d’Auriac Lagast.
Convivialité, joie de découvrir, partage de succulentes pâtisseries ont été encore nos « maitres mots ».
Jeudi 20 Mars 2025 • Les balcons du Tarn
Une dizaine de kilomètres nous ont fait admirer les balcons du Tarn depuis le village de Fraissines pour les vingt deux courageux présents ce Jeudi très venteux mais le vent en valait la chandelle…
Il a fallu arpenter ces sentiers perchés le long du Tarn en longeant les bruyères arborescentes.
Trébas sur le Tarn n’est pas loin en bas mais il faut être vigilant au dessus de ces flancs abrupts couverts de rochers glissants par temps de pluie ce jour là.
Nous passons les lieu-dits de La Valette,le hameau de Flamarenq et le village de Combradet.
Nous poursuivons ces très beaux sentiers et apercevons plus loin le village d’Assac malheureusement cerné par des champs d’éoliennes disgracieuses qui ce jour de grand vent daignent ne pas » tourner » ???
Nous descendons vers Trébas avant le retour sur Fraissines et le fameux « Quatre Heure » qui se compose de gâteaux tous plus bons les uns que les autres… Un jour vous saurez mes préférences…
Trois heures venaient de se passer, toutes et tous heureux d’avoir côtoyé le Tarn.
J.luc
Jeudi 13 Mars 2025 • Le Pont du Cayla
10 km, 3 heures, pour un dénivelé de 346 mètres.
On comprend pourquoi cette randonnée se nomme « Le Pont de Cayla » en voyant ce chef-d’oeuvre aux origines anciennes !
Nous étions une trentaine à partager cette vue du pont, tous ébahis par son harmonie avec ses courbes en surface, son pavage (qui a permis le passage de chars qui commerçaient entre Rodez et Cahors) et la pureté de l’arche que la rivière Aveyron sublime en passant dessous.
Pour parvenir à ce pont nous avons randonné au milieu des buis dans une nature très sauvage, préservée pour arriver sur les berges de l’Aveyron et rejoindre le Fief du Cayla dont subsiste une Tour Circulaire du Moyen Age qui
assurait la surveillance et le contrôle du pont.
Nous quittons le Hameau du Cayla pour entreprendre une très longue montée par la route qui nous donnera le temps de contempler les gorges de l’Aveyron au fur et à mesure de la montée et admirer du regard ce Haut Plateau du Ségala.
La météo incertaine nous a épargné et nous avons pu profiter du goûter aux mille gâteaux de chacune… dès notre arrivée à Cadour.
J.luc
Jeudi 6 Mars 2025 • Gramond
Belle reprise pour les randonneurs d’Auriac. Nous nous retrouvons à Gramond pour entamer cette nouvelle saison.
Le groupe s’enrichit de quelques nouveaux arrivants à qui nous souhaitons la bienvenue, et c’est à 35 que nous nous lançons sur le chemin des vieux moulins.
Même si l’impétueux vent d’Autan décoiffe un peu, un soleil printanier nous accompagne. Le chemin agréable et très bien balisé nous amène à travers bois près du Lézert calme dans son lit, regrettant sans doute le temps où il chantonnait de moulin en moulin apportant la vie à cette vallée.
On les trouve tous, envahis par la végétation, offrant leurs derniers vestiges aux passants : un portail, un four, moulins de la Valette Basse, du Tournal etc…
Pour la belle sonorité du nom, nous prenons la photo souvenir près du moulin de Jantil.
Partout la nature annonce son réveil, mais les violettes d’ordinaire discrètes, sont en ce moment les reines des talus.
Nous terminons sans difficulté cette boucle de 8 Kms admirant au passage la belle rénovation des lavoirs qui étaient utilisés à l’origine par 9 communes ; comment ne pas pas penser à tous les babillages dont ils ont été témoins !
Mr Raynal nous attend pour nous faire partager sa passion pour son village.
L’église d’abord construite autour d’un donjon féodal.
La richesse que l’installation des religieuses a apportée au village, d’abord la création d’une école réputée puis la maison de retraite.
La déambulation dans les rues nous permet de repérer tout au long de la « rue basse » le réemploi des pierres du Château qui enrichissent chaque maison.
Nous trouvons le « travail » ou « coungre », le four à pain, la croix, la fontaine, la statue de cérès réalisée par Paul Belmondo, enfin l’oratoire (monument historique), l’après midi se termine par le partage d’un gouter gourmand.
Hier c’était trop tôt, mais aujourd’hui souhaitons un Heureux Anniversaire à Marie-Thé en lui disant merci pour le dynamisme qu’elle déploie pour nous tous.
A la semaine prochaine,
Paulette.