Marcheurs Promeneurs Auriac-Lagast

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Mercredi 7 Mai 2025 • Talespues

Bonjour à toutes et à tous.

Ce mercredi 7 Mai malgré un climat pas très motivant 20 marcheurs d’Auriac Lagast se sont retrouvés pour le départ de leur randonnée à Talespues petit village coquet du Haut Ségala.

Un petit sentier, où les arbres s’entrecroisent pour former un semblant de voute, nous conduit dans un sous bois aux saveurs printanières. Oh surprise un hamac accroché à 2 arbres au milieu de la forêt laisse les randonneurs rêver à un havre de paix à l’ombre de ces différentes espèces d’arbres.
Nous poursuivons notre itinéraire débouchant sur un plateau où le château de Belcastel majestueux se dessine au loin surplombant la superbe vallée de l’Aveyron. Un chemin plus large bordé de genets aux couleurs éclatantes nous conduit au hameau de Bonneviale où se rénovent plusieurs maisons anciennes prouvant que les vielles pierres ont encore leur charme et toutes leurs valeurs.

La fin du circuit après avoir cheminé sur une petite route nous offre un autre sous bois qu’accompagne un petit ruisseau chantonnant. Le village de Talespues est en vue, il nous offre son château bien restauré, une superbe église dont l’abbé Albert Mazars a consacré à cette paroisse et à la reconstruction de l’église par Venginot en 1878 une monographie « Au coeur de notre Haut Ségala ». Une croix ancienne attire l’attention ainsi qu’une information concernant un cimetière barbare découvert en 1953 dans les environs.

Avant de se séparer les randonneurs ont savouré un copieux goûter avec des gâteaux fait maison par des mains expertes.

Mercredi 28 Avril 2025 • Bozoul

Ici tout le monde connait Bozoul, pourtant nous étions 28, sous un beau soleil, à savourer cette balade au coeur de ce joyau.

Le canyon s’observe d’abord du village, de promontoire en promontoire, on découvre ce « trou » et sa rivière tout en bas tellement tranquille pourtant c’est elle, le Dourdou de Conques qui durant de longs siècles, patiemment, a dissout chaque couche de calcaire pour faire son lit aidée en cela par l’activité tectonique qui donnait naissance au Massif Central.

C’est au ras de cette falaise que les hommes décident de s’installer créant la magie de ces bâtiments qui semblent suspendus dans le vide.
Les ruines du château et surtout l’église romane Sainte-Fauste bâtie en grès rose au ras de la falaise, véritable défi aux lois de l’architecture malgré son toit trop lourd qui repousse le haut des murs et oblige la construction de contreforts, elle domine le cours du Dourdou d’une hauteur vertigineuse depuis le XIIème siècle.

Il faut descendre au fond du canyon, suivre le Dourdou, le perdre de vue un moment, profiter des couleurs du Printemps, cueillir les derniers « répoungeous », découvrir les tapis « d’aîl des ours » et leur odeur caractéristique ; puis retrouver la frîcheur de la rivière, l’écouter chantonner et frissonner en la traversant sur de frêles passerelles. Tout celà sous l’oeuil indifférent des biquettes accrochées aux falaises et celui paisible des ânes qui « tondent » avec ardeur le bord du chemin.

Une dernière petite boucle nous amène près du lavoir restauré et la fontaine de l’Alrance. Son eau a alimenté le village en eau potable jusqu’aux années 1950.
Cette eau arrive du causse par un réseau souterrain et il faut se souvenir que sa qualité dépend de la qualité de l’environnement sur le causse.

Pour bien terminer la journée, une table de pique-nique accueille le traditionnel gouter.

Jeudi 10 Avril 2025 • Saint-Beauzely

Ce jeudi 10 Avril, par une journée quasi estivale, Henri nous donnait rendez-vous à Saint-Beauzély.

A son signal nous sommes 24 à le suivre dans les ruelles où l’ancienne spécialisation de l’extraction et du travail de la pierre se lit dans chaque construction, le château, l’église et chaque habitation en belle pierre de grès.

Nous sortons du village par un beau sentier qui monte jusqu’au prieuré de Comberoumal.

Avant la visite Henri nous en explique l’origine et les règles de l’ordre des Grandmontains qui s’écartant des fastes religieux, veulent sobriété, austérité, et c’est bien cette atmosphère que l’on ressent en pénétrant dans l’église à nef unique, éclairée seulement de quatre fenêtres romanes sans vitraux percées dans le choeur.

La marche reprend et nous montons toujours découvrant un horizon qui s’élargit.

La pause déjeuner pourrait se décrire comme un tableau, un ciel magnifiquement bleu, au loin le viaduc de Millau surgi des montagnes, et sur un tapis bien vert, les marcheurs au repos.

Et on repart, monter encore un peu, atteindre les 1000 mètres sur le plateau et découvrir le sanctuaire Gallo-Romain de Basiols (pour info, le numéro de Janvier-février 2025 de la revue Patrimoni lui consacre un article).

Encore un petit effort, nous atteignons la croix de Boudet sublime point de vue à 360° qui marque la limite entre Lévézou et Grands Causse.

La descente serpente agréablement à travers bois, un petit ruisseau à traverser et là, l’éblouissement est au sol quand nous passons entre les tapis d’étoiles blanches des anémones des bois soulignés par le bleu des légères scilles de printemps.

La journée se termine sur l’aire de loisirs du lac de Saint-Beauzély autour d’une table copieusement garnie.

Un grand merci à Henri pour cette journée pleine de belles découvertes.

Jeudi 03 Avril 2025 • Pagax

Ce jeudi, ignorant le vent d’Autan, nous étions 20 au rendez-vous de NOAILHAC, village relais sur le GR 65 chemin de Compostelle.

La rando de ce jour a un petit quelque chose de la visite touristique. Nous partons en voiture jusqu’au plateau.

Une halte à la chapelle St Roch où ce Saint Régional trône en habit de pélerin, son chien qui le nourrissait est à ses peids et lui apporte un pain, Saint que l’on invoquait contre la peste.

A l’intérieur, deux vitraux se font face, intensément lumineux. Pour les réaliser, le Maître verrier Deniau a utilié une technique inventée par le Toulousain Henri Guérin, de pavés de verres colorés, frappés au marteau pour éclater le verre en lamelles qui font « éclater » la lumière.

Un deuxième arrêt à la table d’orientation où la vue s’étend de la chaine des Puys d’un côté, au bassin Decazevillois de l’autre, avec de toutes parts de grandes étendues de prairies bien vertes en cette saison.

Puis c’est Agnac, nous nous arrêtons près de la porte fortifiée qui donne accès au coeur de l’ancien village.

La rando commence par une descente en lacets dans les bois jusqu’à un joli petit pont médiéval qui enjambe le ruisseau du Moulinou.

Ensuite c’est la montée jusqu’à la Borie de Pagax et enfin le château où nous attend monsieur Philippe SOYER qui avec compétence et simplicité, va nous expliquer l’origine, le rôle de cet édifice, son importance pour la Région, la généalogie de ses propriétaires et l’état d’avancement de sa réhabilitation.

Par un passage privilégié qui nous évite 1km de route, il nous reconduit sur le chemin du retour qui remonte vers le hameau de Bitonesque, nous laissant le loisir d’observer encore le château dans sa partie la mieux conservée.

De retour à Agnac, nous pouvons entrer dans l’église Ste Croix, rattachée à Decazeville depusi 1968.

C’est ensuite par le traditionnel partage de douceurs que nous nous quittons pour mieux nous retrouver la semaine prochaine.

Jeudi 27 Mars 2025 • Lassouts

Ce jeudi 27 mars une météo favorable a permis à 25 marcheurs d’Auriac Lagast de prendre la direction de Lassouts. Depuis ce coquet village on domine le relief tourmenté des versants boisés de la vallée du Lot avec des points de vue exceptionnels notamment le château de Roquelaure, le charmant village de Mandailles, St Come D’Olt etc.

Avant le départ pour la randonnée « du ruisseau de Lauras » nous nous devons de faire le tour du village riche d’un important patrimoine : four à pain, héritage de la révolution, fontaine, château admirablement rénové mais aujourd’hui privé et sans oublier l’église St Jacques édifice du XV ème siècle (bâtie par le Chapitre Cathédrale de Rodez sur les ruines d’une ancienne église romane) avec son tympan classé représentant le Christ dans la mandole entouré de 4 évangélistes et six apôtres, une piscine liturgique. Nous remarquons aussi de belles maisons en pierre très bien restaurées.

Mais voila les sentiers de randos nous attendent et d’un pas allègre nous prenons la direction de La Planquette pour rejoindre un chemin d’exploitation bordé de buis et où des clochettes jaunes et des violettes odorantes nous annoncent le printemps. Nous retrouvons la route conduisant à Ambec (village natal de Clément Cabanette 1851 1910 le fondateur de la ville de Pigué en Argentine en 1884) que nous quittons pour longer le ruisseau de Lauras dont nous nous séparons pour parcourir un chemin forestier. Nous poursuivons sur une montée assez raide débouchant sur un sentier à travers une végétation caussenarde avant l’entrée sur une carral où les feuilles mortes crissent encore sous nos pas.

Un dernier effort sur une petite route de desserte nous ramène au village de Lassouts. Fatigués mais heureux pour l’ensemble des participants d’avoir foulé un territoire méconnu bien loin du petit village d’Auriac Lagast.

Convivialité, joie de découvrir, partage de succulentes pâtisseries ont été encore nos « maitres mots ».

Jeudi 20 Mars 2025 • Les balcons du Tarn

Une dizaine de kilomètres nous ont fait admirer les balcons du Tarn depuis le village de Fraissines pour les vingt deux courageux présents ce Jeudi très venteux mais le vent en valait la chandelle…

Il a fallu arpenter ces sentiers perchés le long du Tarn en longeant les bruyères arborescentes.

Trébas sur le Tarn n’est pas loin en bas mais il faut être vigilant au dessus de ces flancs abrupts couverts de rochers glissants par temps de pluie ce jour là.

Nous passons les lieu-dits de La Valette,le hameau de Flamarenq et le village de Combradet.
Nous poursuivons ces très beaux sentiers et apercevons plus loin le village d’Assac malheureusement cerné par des champs d’éoliennes disgracieuses qui ce jour de grand vent daignent ne pas » tourner » ???

Nous descendons vers Trébas avant le retour sur Fraissines et le fameux « Quatre Heure » qui se compose de gâteaux tous plus bons les uns que les autres… Un jour vous saurez mes préférences…

Trois heures venaient de se passer, toutes et tous heureux d’avoir côtoyé le Tarn.

J.luc

Jeudi 13 Mars 2025 • Le Pont du Cayla

10 km, 3 heures, pour un dénivelé de 346 mètres.

On comprend pourquoi cette randonnée se nomme « Le Pont de Cayla » en voyant ce chef-d’oeuvre aux origines anciennes !
Nous étions une trentaine à partager cette vue du pont, tous ébahis par son harmonie avec ses courbes en surface, son pavage (qui a permis le passage de chars qui commerçaient entre Rodez et Cahors) et la pureté de l’arche que la rivière Aveyron sublime en passant dessous.

Pour parvenir à ce pont nous avons randonné au milieu des buis dans une nature très sauvage, préservée pour arriver sur les berges de l’Aveyron et rejoindre le Fief du Cayla dont subsiste une Tour Circulaire du Moyen Age qui
assurait la surveillance et le contrôle du pont.

Nous quittons le Hameau du Cayla pour entreprendre une très longue montée par la route qui nous donnera le temps de contempler les gorges de l’Aveyron au fur et à mesure de la montée et admirer du regard ce Haut Plateau du Ségala.

La météo incertaine nous a épargné et nous avons pu profiter du goûter aux mille gâteaux de chacune… dès notre arrivée à Cadour.

J.luc

Jeudi 6 Mars 2025 • Gramond

Belle reprise pour les randonneurs d’Auriac. Nous nous retrouvons à Gramond pour entamer cette nouvelle saison.

Le groupe s’enrichit de quelques nouveaux arrivants à qui nous souhaitons la bienvenue, et c’est à 35 que nous nous lançons sur le chemin des vieux moulins.

Même si l’impétueux vent d’Autan décoiffe un peu, un soleil printanier nous accompagne. Le chemin agréable et très bien balisé nous amène à travers bois près du Lézert calme dans son lit, regrettant sans doute le temps où il chantonnait de moulin en moulin apportant la vie à cette vallée.

On les trouve tous, envahis par la végétation, offrant leurs derniers vestiges aux passants : un portail, un four, moulins de la Valette Basse, du Tournal etc…

Pour la belle sonorité du nom, nous prenons la photo souvenir près du moulin de Jantil.

Partout la nature annonce son réveil, mais les violettes d’ordinaire discrètes, sont en ce moment les reines des talus.

Nous terminons sans difficulté cette boucle de 8 Kms admirant au passage la belle rénovation des lavoirs qui étaient utilisés à l’origine par 9 communes ; comment ne pas pas penser à tous les babillages dont ils ont été témoins !

Mr Raynal nous attend pour nous faire partager sa passion pour son village.

L’église d’abord construite autour d’un donjon féodal.

La richesse que l’installation des religieuses a apportée au village, d’abord la création d’une école réputée puis la maison de retraite.

La déambulation dans les rues nous permet de repérer tout au long de la « rue basse » le réemploi des pierres du Château qui enrichissent chaque maison.

Nous trouvons le « travail » ou « coungre », le four à pain, la croix, la fontaine, la statue de cérès réalisée par Paul Belmondo, enfin l’oratoire (monument historique), l’après midi se termine par le partage d’un gouter gourmand.

Hier c’était trop tôt, mais aujourd’hui souhaitons un Heureux Anniversaire à Marie-Thé en lui disant merci pour le dynamisme qu’elle déploie pour nous tous.

A la semaine prochaine,

Paulette.